Mirka DEROS 5650 CV, l’outil miracle du finisseur

La construction d’un bateau à l’unit en CP/époxy peut s’accommoder d’un outillage électro-portatif d’entrée de gamme. Mais il n’en va pas de même pour sa finition, où l’investissement dans une ponceuse orbitale professionnelle est, à mon avis, plus que recommandé. Si vous multipliez le nombre de ponçages avant peinture, du grain 60 au 120 au minimum, par la surface de la coque et du pont, vous obtenez une surface de travail ahurissante, de l’ordre ici de 150 m2 au total, auxquels aucun appareil bon marché ne saurait résister sans dommages. Sans compter le mauvais rendement du bas de gamme qui allonge les séances de travail au-delà du raisonnable, la piètre qualité des résultats qui sont, par définition, les plus visibles, et l’environnement de travail qui va vite se couvrir de poussières pas vraiment bio.

Dans le domaine du ponçage de finition, la Mirka Deros 5650 est une référence absolue (et sans concurrence à ce jour) puisqu’elle conjugue la compacité et la légèreté (1 kg seulement!) d’une orbitale pneumatique avec la puissance et la simplicité d’un modèle électrique. Son plateau de 125 ou 150 mm de diamètre est entraîné en direct par un moteur étanche et sans balais de 500 W.
Il n’y a donc aucune perte de puissance, inévitable avec un renvoi d’angle ou un engrenage, et aucun entretien autre qu’un dépoussiérage et un nettoyage de la cloche d’aspiration. En utilisant les disques Abranet sur âme textile ajourée, autre exclusivité de la marque, l’aspiration et l’évacuation des poussières sont d’un niveau exceptionnel, ainsi qu’en témoigne la propreté de l’atelier. Un miracle qui a un prix, de 500 à 600 € selon les points de vente (507.56 € TTC sur www.abrasifs-online.fr).

Le tout ne saurait fonctionner sans un aspirateur industriel de qualité, si possible à double filtration. L’investissement est plus modeste, de l’ordre de 239 € HT pour un extracteur de poussière Mirka 1025 L. Mais en prélevant les poussières des machines à la source, il contribue activement à votre état de santé et à la qualité de l’environnement de travail ce qui, même pour un amateur, n’est pas un critère anodin.