Papier de verre

Peintures, vernis et finitions diverses exigent pour la plupart un fond (surface d’application) parfaitement lisse pour produire le meilleur effet. Qu’il s’agisse de bois, de métal ou de maçonnerie, un bon ponçage est essentiel. Choisi avec soin, le papier de verre doit aussi être utilisé à bon escient, à la main sur des surfaces réduites ou délicates, à la machine sur des surfaces importantes, planes et peu fragiles.

Il s’agit d’une matière très dure, d’origine minérale ou synthétique, réduite en petits fragments. Collés sur un support semi-rigide à base de papier ou de toile, ils donnent naissance aux « abrasifs appliqués » couramment utilisés pour poncer dans le bricolage et les travaux du bâtiment, sur des surfaces sèches et planes.

Le papier de verre se prête à nombre de tâches dont l’enlèvement de la rouille, du métal et de la peinture du bois; la préparation ou le nettoyage de surfaces de bois pour l’application de peinture ou de teinture; le ponçage de surfaces irrégulières et le polissage des pierres précieuses.

Il existe un grand nombre de variétés de papier de verre, en fonction de la nature du papier lui-même, de la composition et la taille des particules abrasives, et du liant.

Le papier de verre se définit par :

  • le matériau de la feuille support :
    • papier : souple et fragile quand il est fin, résistant, mais rigide quand il est épais,
    • toile : plus résistante que le papier et toujours souple ;
  • la colle qui maintient les particules de silex :
    • colle animale pour les papiers souples et toiles émeri,
    • résine synthétique pour les abrasifs de ponceuses ;
  • la taille des particules de silex appelée « grain » :
    • classification traditionnelle : 5 à 1 et 2/0,
    • classification standardisée : 40 à 600 ;
  • la matière abrasive :
    • silex,
    • corindon,
    • carbure de silicium.